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AVERTISSEMENT : Cette histoire contient des éléments d’abus, de coercition, de pornographie et de violence. Si la lecture de fictions traitant de ces éléments vous dérange ou vous offense, veuillez ne pas continuer à lire.
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COMBATTANTE
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NOTE DE L’AUTEUR :
Chers lecteurs, chères lectrices,
Une nouvelle histoire crue est là ! Si vous connaissez et aimez déjà mes autres histoires comme « Affaires vicieuses », alors plongez dans les méandres sans tabou de « Combattante » : un récit érotique corsé, entre la France et le Brésil, mêlant suspens, combat et soumission.
Amaguiz
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Teaser : Sophie, professeure d’arts martiaux et experte en jiu-jitsu brésilien, dirige le dojo « Tao du phénix ». Parmi ses élèves, Valentina, une jeune Brésilienne prometteuse, attire son attention. Leur relation complexe, entre mentorat et attirance, prend un tournant inattendu lors d’un voyage au Brésil qui bouleversera leur relation.
Chapitre 1 : Dojo parisien
Professeure d’arts martiaux et experte en jiu-jitsu brésilien, Sophie était une jeune trentenaire, célibataire et bien dans sa peau. Sa longue silhouette d’un mètre soixante-quinze, aux muscles bien dessinés, n’avait rien perdu de sa féminité.
Les cheveux de Sophie étaient d’un brun profond. Coupés courts, ils mettaient en avant la beauté de son visage blanc aux traits délicats et aux pommettes saillantes. Ses grands yeux verts brillaient d’assurance.
L’expression de Sophie était sévère, un regard franc et une bouche serrée. Mais sous cette apparente rigueur, un sourire doux, qu’elle n’offrait pas à tout le monde, pouvait illuminer son visage. Elle était ce qu’on peut appeler une beauté froide. Un regard martial sur un visage d’ange.
Sa démarche affirmée captivait l’attention de quiconque entrait dans le dojo du « Tao du phénix ». Situé au cœur de Paris, Sophie l’avait fondé il y a maintenant cinq ans. De par sa renommée dans les sphères compétitives du jiu-jitsu brésilien et grâce à la qualité de son enseignement, le Tao du phénix avait rapidement acquis une très bonne réputation chez les amateurs de sport de combat de la capitale.
Si ses élèves avaient dû lui trouver une ressemblance avec une célébrité, l’actrice Angelina Jolie dans sa trentaine aurait été une comparaison de choix.
Valentina avait tout juste dix-huit ans. D’origine brésilienne, elle avait une silhouette sportive, mais plus en rondeur. Elle faisait son mètre soixante-cinq et ses courbes généreuses, en particulier au niveau des fesses attiraient souvent des regards concupiscents.
Le teint métissé de Valentina rayonnait d’une beauté naturelle. Ses longs cheveux noirs et bouclés dégageaient une aura exotique et envoûtante. Son petit nez épaté et ses yeux larges finissaient de lui donnait un faux air de Rihanna.
Depuis un mois, Valentina s’était inscrite au Tao du phénix. La maitre d’arts martiaux, toujours très attentive à ses nouveaux disciples avait tout de suite remarqué la jeune Brésilienne.
Valentina était issue des quartiers défavorisés de Rio de Janeiro. Son père travaillait déjà depuis quelques années sur les chantiers interminables de la ville de Paris. Sa mère et ses frères et sœurs avaient pu le rejoindre y il a maintenant une année. La jeune fille avait rapidement maitrisé la langue de Molière et espérait pouvoir faire des études pour se sortir de la misère.
En jiu-jitsu brésilien, Valentina n’était pas une débutante. Depuis son enfance, elle le pratiquait dans les dojos de quartiers de Rio. Mais ses qualités de combattante étaient entachées par un tempérament fuyant, parfois irascible.
Sophie comprit que cette attitude cachait un manque de confiance. Un défaut qu’elle devait l’aider à surpasser, car elle voyait en elle un bel avenir dans sa discipline.
Mais au fil des séances, Sophie prit insidieusement conscience que son intérêt pour la jeune Brésilienne réveillait une ambiguïté dans son cœur. Un étrange désir qui la troublait.
Son dernier copain l’avait quitté parce qu’elle passait plus de temps dans son dojo qu’avec lui. Il avait fini par aller voir ailleurs. Malgré la déception, malgré la blessure de son ego, Sophie s’en était accommodée et n’avait pas cherché à le retenir.
Sa passion pour son métier avait grandi de jour en jour. Son comportement était devenu de plus en plus distant avec les hommes. Depuis plus de trois ans, elle les esquivait ou les poussait à la fuir.
***
Le dernier entrainement de la semaine débutait. Parmi la vingtaine de disciples, incluant Valentina, on pouvait compter autant de filles que de garçons. Ils émergeaient successivement des vestiaires pour se regrouper en silence sur les tatamis.
L’établissement de Sophie était prisé par de nombreuses jeunes filles, attirées par la confiance qu’elle inspirait, et ce, quel que soit leur âge. L’excellence de Sophie captivait également des garçons, qui étaient tout à fait disposés à apprendre trabzon escort aux côtés d’une femme. Il était indéniable que certains parmi eux étaient aussi séduits par la beauté du visage de Sophie et l’allure de guerrière qu’insufflaient ses cheveux mi-longs.
Sophie rejoignit d’un pas félin le centre des tatamis. Dans son kimono blanc en coton épais, elle se plaça face à eux. D’une poigne ferme, elle ajusta les pans de sa ceinture noire.
Le cours commença avec les salutations traditionnelles et les marques de respect des élèves envers leur maitre. Puis Sophie marquant le début de son cours par une intense séance d’échauffement pour bien réveiller les citadins en fin de semaine. Course, étirement, mouvements de base et techniques de respiration s’enchainèrent rapidement.
Puis Sophie ordonna la formation de la ligne et appela Valentina pour faire une démonstration des techniques et des mouvements qu’ils entraineraient pendant le cours. Les élèves observaient attentivement les gestes et déplacements experts de leur professeure. Elle expliquait les détails des techniques, les transitions et les stratégies avec une grande précision.
Aussitôt après, elle ordonna la formation des binômes et les élèves se répartirent par deux sur la surface des tatamis. Sophie circulait parmi eux pendant qu’ils pratiquaient, corrigeant leur posture, donnant des conseils individuels et rajoutant de nouvelles variantes pour les plus avancés.
Au bout d’une heure de travail assidu, les élèves commencèrent à fatiguer. Sophie, satisfaite de leur effort, les fit se rassembler devant elle. Elle les félicita et mit l’accent sur l’importance de l’esprit martial, du respect envers les partenaires d’entrainement et de la maitrise de soi.
Elle rappela à ses élèves que la pratique du jiu-jitsu leur permettait d’acquérir la discipline qui les aiderait à avoir confiance en eux et à ne jamais se laisser intimider dans les situations délicates.
Le cours se termina par un retour au calme et quelques étirements. Les élèves saluèrent de nouveau Sophie et rejoignirent les vestiaires.
Deux élèves du cours, Camille et Sabrina, des lycéennes de l’âge de Valentina, s’approchèrent de Sophie.
— Maitre Sophie, cette technique que vous nous avez montrée aujourd’hui est incroyable. Vous êtes vraiment douée pour expliquer les détails.
— Merci, Camille. La clé, c’est de rester concentré et de pratiquer régulièrement.
— Vraiment, Maitre Sophie, on a de la chance de vous avoir comme professeure. On attend avec impatience votre cours chaque semaine.
— Tu es adorable, Sabrina. Et souvenez-vous, le jiu-jitsu brésilien est bien plus qu’un simple sport. Ce que vous développez ici peut également vous servir pour votre sécurité personnelle. Vous savez ce que je veux dire, hein, les filles ? les garçons trop insistants…
Sophie finit sa remarque par un clin d’œil solennelle. Les deux lycéennes lui sourirent, pleines d’admiration devant son charisme, et reconnaissantes de la confiance qu’elle leur transmettait à chaque entrainement.
Alors que les deux lycéennes rejoignaient les vestiaires, le chaleureux respect que Sophie recevait de ses élèves lui fit ressentir une grande fierté. C’était un rappel constant de l’importance de rester toujours digne et sans crainte dans la vie. Elle se devait de toujours être à la hauteur et une source d’inspiration pour ses élèves, encore plus pour ces jeunes femmes.
Les tatamis s’étaient vidés, hormis un coin où Valentina était en train de répéter des déplacements. Voyant sa motivation, Sophie lui proposa un combat amical. La jeune fille refusa gentiment, mais sous l’insistance de sa professeure, elle finit par accepter.
Valentina réajusta son kimono, comptant bien montrait à sa nouvelle professeure française ce que valait une Brésilienne dans l’art martial emblématique de son pays natal.
Se tenant face à face sur les tatamis, l’intensité était palpable alors qu’elles se fixaient du regard. Valentina était bien déterminée à prouver sa valeur, et Sophie fermement décidée à lui montrer qu’elle n’était pas la professeure pour rien.
Le combat était féroce, Sophie utilisait toute son expérience pour maintenir l’avantage. Valentina, bien qu’ayant une grande force et une agilité impressionnante, avait du mal à rivaliser avec la maitrise de Sophie. Pendant plusieurs minutes intenses, les déplacements âpres battirent les tatamis, les mains s’agrippèrent farouchement au kimono adverse, leurs respirations vigoureuses s’entremêlèrent et résonnèrent dans tout le dojo.
Finalement, au bout de plusieurs empoignades exaltées, la professeure parvint à soumettre son élève avec une clé de coude, remportant le combat par abandon de Valentina.
Sans tarder, le caractère chatouilleux de Valentina pointa le bout de son nez. Elle se leva rapidement, frustrée par sa défaite. Ses yeux noirs profonds reflétaient un mélange de déception et de rancœur. Elle prétexta que quelque chose n’allait pas, lançant des accusations à tunceli escort tort et à travers.
Sophie ne fut pas surprise. Elle commençait à bien connaitre le caractère de sa petite protégée. Elle tenta de la rassurer et de lui expliquer que la défaite était une occasion d’apprentissage. Valentina ne voulut rien entendre et s’enfuit du dojo, son kimono encore sur les épaules.
Sophie la regarda partir sans un mot. Elle réfléchissait à la meilleure manière de gérer cette élève prometteuse malgré son caractère instable. Encore une fois, elle éprouva le désir coupable de sentir la peau de cette jeune fille soupe au lait.
Aujourd’hui, l’idylle que Sophie entrevoyait avait le parfum envoûtant d’une beauté carioca.
***
Quelques mois passèrent et au fil des entrainements, Sophie avait de plus en plus de mal à cacher son attirance pour Valentina. Ce qui commençait toujours par de simples échanges techniques se transformait souvent en empoignades équivoques de la part de la maitre. Mais au dernier moment, Sophie se retenait d’aller trop loin.
S’ensuivaient des conversations après les cours, des discussions sur la vie, les rêves, les espoirs. Le jiu-jitsu brésilien, cet art de la souplesse, de l’adaptation, devenait une métaphore des avances de Sophie à son élève.
Un soir, alors que le crépuscule peignait des ombres douces sur les murs du dojo, Sophie proposa à Valentina de pratiquer un mouvement complexe. Ce fut un moment suspendu, où leurs souffles se mélangèrent, où la force et la tendresse se croisèrent.
Sophie perçut dans les yeux noirs, brillant de jeunesse, l’admiration de Valentina pour elle. Elle y reconnut aussi de la rivalité, une volonté de la battre. Mais du désir, Sophie devait se rendre à l’évidence, il n’y en avait pas.
Épuisées par les répétitions enchainées sans pause, elles s’allongèrent côte à côte sur les tatamis. Valentina lui fit part de sa nostalgie pour son pays d’enfance. Sophie était consciente des difficultés que rencontraient Valentina et sa famille. Un billet d’avion pour un vol aussi lointain était un luxe que la Brésilienne ne pouvait pas s’offrir.
L’idée de partir en vacances au pays de la samba était née. Sophie l’invita à voyager avec elle, tous frais payés. Elle y voyait une occasion de se rapprocher, de défier sa passion inavouée… ou d’y succomber.
Sortir enfin de l’intransigeance du dojo, quitter la ville de Paris, qui n’était plus depuis longtemps la ville des amoureux, et s’envoler vers les plages chaudes et le rythme langoureux du Brésil.
Valentina refusa d’abord, comme à son habitude, et peut-être aussi par peur de donner du mou aux aspirations amoureuses de sa professeure. Même si Sophie ne l’avait jamais déclaré, la jeune fille se doutait de son désir saphique.
Pour Valentina, Sophie incarnait l’excellence en arts martiaux, un modèle dont elle cherchait à absorber chaque enseignement. Bien que la Parisienne fût dotée d’une beauté indéniable, Valentina n’avait jamais été attirée par les femmes.
Malgré la réticence initiale, la jeune Brésilienne finit par accepter : par amour pour son pays qui lui manquait, et sans doute aussi, par confiance en Sophie. Elle la respectait et l’admirait pour ses talents de combattante et elle espérait qu’elle respecterait son refus le jour où elle oserait lui déclarer sa flamme.
Sophie espérait que ce voyage serait une expérience inoubliable et qu’il changerait sa vie. Elle était cependant très loin d’imaginer à quel point.
***
Chapitre 2 : Voyage à Rio
L’été venu, Sophie mit le dojo en pause pendant une semaine pour s’envoler enfin vers Rio de Janeiro avec son élève. Elle était emballée à l’idée de lui offrir ce voyage et impatiente de passer une semaine dans l’atmosphère envoûtante de cette ville légendaire.
Valentina était ravie de revoir sa terre natale et de faire découvrir sa culture et les endroits emblématiques de sa ville à sa professeure.
Après un long vol à somnoler et regarder des films, les deux jeunes femmes atterrir au petit matin à l’aéroport de Rio de Janeiro. Elles avaient choisi de loger dans un petit hôtel du quartier de Botafogo. Un emplacement idéal pour des vacances inscrites sous les thèmes de la découverte et la détente.
Leur périple commença l’après-midi même par une visite du célèbre Christ rédempteur qui surplombe la ville depuis le sommet du Corcovado. Sophie était émerveillée par la majesté de la statue et la vue panoramique sur la ville.
Le matin suivant, elles se rendirent au Pain de Sucre, un autre site emblématique de la ville. La vue depuis le sommet était à couper le souffle, avec la baie de Guanabara s’étendant à perte de vue.
Puis l’après-midi fut consacrée à la découverte du quartier historique de Santa Teresa, ses rues pavées, ses maisons colorées, et ses artistes locaux. Valentina et Sophie déambulèrent dans les ruelles pittoresques, s’arrêtant pour admirer les œuvres d’art de rue uşak escort et déguster des spécialités brésiliennes dans de petits cafés locaux.
La semaine de vacances passa vite, d’émerveillement en découvertes, Sophie avait l’impression d’avoir déniché tous les coins et recoins de cette ville paradisiaque, et les spécialités culinaires du Brésil n’avaient plus de secret pour elle.
Chaque jour, Sophie avait envie de prendre Valentina dans les bras et l’embrasser. Mais elle hésitait, à chaque fois, de peur de briser ces moments magiques, par crainte d’un refus qui anéantirait ses espoirs… et la semaine tant attendue touchait à sa fin.
Leur vol retour pour Paris était le lendemain, à l’aube. En cette dernière journée de vacances, un après-midi détente sur la plus célèbre plage de Rio s’imposait. Sophie et Valentina se préparèrent avec soin. Valentina optant pour son bikini brésilien, tandis que Sophie arborait fièrement son maillot une-pièce, bien échancré, qui mettait en valeur sa silhouette athlétique.
Arrivées à la plage de Copacabana, elles déroulèrent leur serviette sur le sable doré. Valentina était dans son élément, se déplaçant gracieusement sur la plage brésilienne. Elle avait déjà initié Sophie aux coutumes locales, et notamment la dégustation de caïpirinhas fraîchement préparées par les vendeurs ambulants.
Les vagues de l’océan Atlantique se brisaient doucement sur le rivage, créant une ambiance apaisante. Sophie s’allongea sur sa serviette, profitant du soleil chaud et du son apaisant de la mer. Valentina plongeait dans les vagues, invitant Sophie à la rejoindre.
Alors que le soleil se rapprochait de l’horizon et que la plage de Copacabana commençait à se vider, Sophie se décida à rejoindre Valentina dans l’eau. Trente minutes qu’elle méditait sa déclaration sous les derniers rayons du jour. C’était le moment où jamais.
Sophie pénétra dans l’océan et trouva Valentina plus belle que jamais. Sa silhouette galbée et scintillante sous les gouttes d’eau se fondait parfaitement dans le décor du soleil couchant à l’horizon.
Alors qu’elle nageait en direction de Valentina, Sophie remarqua un homme aux dreadlocks s’approcher discrètement de leur serviette. Il avait une allure louche, portant une expression furtive sur son visage. Ses yeux erraient sur les effets personnels des deux femmes.
Soudain, Sophie eut un mauvais pressentiment. Elle fit signe à Valentina de sortir rapidement de l’eau tout en gardant un œil sur l’homme aux dreadlocks. Il fut plus rapide qu’elles et saisit leur sac avant de s’échapper en courant pour quitter la plage.
Sophie, résolue à ne pas laisser le voleur s’échapper, s’élança hors de l’eau. Le sable volait en éclats sous ses pas rapides et décidés. Ses cuisses, musclées et puissantes, la propulsaient avec la vitesse d’une flèche à la poursuite du larron, qu’elle rattrapa rapidement avant même qu’il ne puisse quitter les abords de la plage.
Un affrontement s’ensuivit sur le sable humide. Sereine, vive comme une chatte, Sophie ne lui laissa aucune chance et utilisa toute la maitrise de son art pour le balayer d’un coup de hanche et l’immobiliser au sol, le soumettant avec une clé de bras.
Le voleur tenta de se débattre, mais réalisa rapidement son impuissance face à la technique de Sophie qui le fit japper de douleur jusqu’à en pleurer.
Pendant ce temps, Valentina avait appelé la police, expliquant dans sa langue maternelle la situation en détail. En moins de cinq minutes, la police locale arriva sur les lieux. Les agents s’approchèrent du délinquant avec une paire de menottes. L’experte en jiu-jitsu le maintenait toujours immobilisé, tordant son articulation à la limite de la rupture.
La première menotte enfilée, Sophie relâcha alors son emprise. Elle jeta un dernier regard méprisant au petit merdeux qu’elle avait dompté. Humilié et le visage larmoyant de douleur, le gamin menotté se fit relever par les deux policiers qui s’apprêtaient à l’amener vers leur véhicule de patrouille.
Valentina remerciait dans sa langue maternelle les policiers pour leur rapide intervention, tandis que Sophie ressentait une immense satisfaction d’avoir pu protéger leurs biens.
La fin de cette journée à la plage n’avait pas été ce que Sophie avait imaginé. Valentina lui confia que la beauté de Rio lui avait fait oublier les problèmes d’insécurité qui gangrenaient la ville. Elle qui avait passé son enfance dans une favela savait que ce jeune voleur à la tire en était issu.
Valentina avait vu le jour dans la favela qui surplombait le quartier de Botafogo où elles résidaient avec Sophie. Elle avait maintenu des liens avec des amis restés là-haut, mais avait délibérément évité de faire visiter ces quartiers défavorisés à Sophie.
Les souvenirs de misère et de violence qui marquaient le quotidien des favelas lui pesaient sur le cœur. Elle se questionnait sur le nombre de destinées brisées et d’innocences corrompues par cette réalité. Chaque jour, Valentina se sentait reconnaissante d’avoir quitté cet environnement pour une nouvelle vie en France.
Sur le chemin du retour à leur hôtel, Valentina ne tarissait pas d’éloges sur la prouesse de Sophie. La jeune femme admit qu’elle avait encore beaucoup à apprendre et qu’elle n’aurait jamais eu le courage de se mesure à un garçon.
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